Synonyme de liberté sous plusieurs plans, le freelancing attire un nombre croissant d’actifs d’année en année en France. On compte actuellement près de 930 000 travailleurs indépendants à travers tout le pays. Mais pour réussir à développer vos activités en freelance, ces quelques conseils vous seront d’une grande utilité.
Bien définir son secteur d’activité en freelance
Pour devenir freelance, la première étape à passer est avant tout de bien définir son secteur d’activité et le type de métier en freelance qu’on souhaite faire. Souvent, on souhaite gagner rapidement de l’argent, cela nous amène à faire l’erreur de proposer trop de services non adaptés à nos compétences et capacités. Et par la suite, comme environ 30 % des actuels travailleurs indépendants dans le monde, vous pourriez regretter de rejoindre le freelancing en ayant sauté des étapes primordiales.
Au début, on peut avoir peur d’imposer une spécialisation de prestations. Pourtant, c’est la meilleure façon de répondre aux besoins d’une clientèle précise en vue d’une meilleure rémunération. De ce fait, pour bien démarrer en tant que freelance, on doit définir ses champs de compétences et de savoir-faire. Prenons l’exemple d’un rédacteur web, vous pouvez par exemple mentionner les thèmes avec lesquels vous êtes à l’aise : beauté, art, informatique, finances ou autre. Cela vous demandera peu de temps mais c’est une étape incontournable pour réussir.
Choisir le statut juridique le mieux adapté à ses besoins
Les métiers de freelance exigent de la part des travailleurs une légalisation de leurs statuts financiers et juridiques. Dans cette optique, pour bien démarrer en tant que freelance et éviter les problèmes avec la loi, le choix du statut juridique est une étape à ne pas rater. On compte actuellement plus de cinq statuts juridiques entre entreprise individuelle et unipersonnelle ou à classe sociétaire. En tant qu’entreprise individuelle, vous pouvez choisir entre le statut EI (entreprise individuelle), EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée), et le régime micro-entrepreneur. Les statuts de SASU, EURL ou SARL conviennent à des activités lancées avec plusieurs partenaires en freelance par exemple.
Dans le choix du meilleur statut juridique en freelancing, on devra tenir compte du chiffre d’affaire et de la couverture sociale. Au début de leur activité, la plupart des travailleurs indépendants optent pour le statut de micro-entrepreneur, un taux estimé à 68 % selon une étude effectuée par la plateforme en freelance Malt. Rapide et accessible à un prix abordable, il permet une création d’entreprise facile avec une gestion simplifiée. Par ailleurs, vous n’aurez nullement besoin de changer de statut que lorsque vous aurez atteint le seuil maximal de 70 000 € par an comme revenu.
Fixer son tarif et gérer son temps efficacement
Savoir fixer le juste prix n’est jamais une tâche facile à faire. Pourtant, pour s’acquitter de ses charges et obtenir une excellente rentabilité sur le long terme, c’est bien nécessaire. Dans la détermination du tarif idéal, on doit tenir en compte des heures passées au travail, des prospections, du temps de formation et de tous les détails nécessaires pour fournir un travail de qualité à long terme.
Contrairement aux salariés dans une entreprise qui travaille pour un salaire net par mois, le travailleur indépendant effectuant un métier en freelance impose des grilles tarifaires variables en fonction des projets. En effet, étant donné que chaque projet présente des caractéristiques différentes, certains peuvent être plus couteux que d’autres.
Dans la gestion du temps de travail en freelancing, il est recommandé de s’imposer des deadlines à respecter en vue de mieux avancer. De cette façon, on est sûr de finir des tâches spécifiques dans les temps. Définir des plages horaires fixes permet également de lutter contre la procrastination et de se laisser du temps pour se reposer par la suite.
Une bonne organisation de sa journée permet non seulement de bien démarrer en freelance, mais en plus de varier ses activités sans perdre en efficacité.
Mettre au point une bonne stratégie d’acquisition de clients
Pour pouvoir bien gagner sa vie, le travailleur indépendant doit trouver des missions en freelance. Et quand on débute dans ce secteur, il n’est jamais facile de trouver ses premiers clients. Parfois, on tombe même dans l’erreur d’accepter toutes les offres qui se présentent à nous, mais il faut savoir garder ses objectifs en tête et mettre au point une bonne stratégie d’acquisition de clients.
Dans l’objectif d’inciter la prise de contact, le freelanceur peut se créer des profils intéressants et professionnels sur les réseaux sociaux (facebook, linkedin, Instagram…), réaliser des campagnes e-mail, faire du réseautage et créer son propre site. En fonction de son niveau d’expertise et de la catégorie d’activités qu’on souhaite faire en freelance, on peut également faire appel à un professionnel pour valoriser son profil en ligne et intéresser davantage de nouveaux clients.
Actuellement, on peut tout simplement faire confiance à des prestataires qualifiés qui proposent une aide précieuse à ceux qui souhaitent démarrer en freelance. Sur la toile, on peut facilement trouver d’autres conseils et astuces gratuits ou payants portant sur les métiers en freelance.