Danilo Duchesnes : « Être entrepreneur n’a jamais été un projet de vie, mais une alternative inévitable pour être maître de ma vie »

30 novembre 2020

Ce mois ci, La voix du freelance accueille Danilo Duchesnes, l’homme qui murmure à l’oreille de Facebook . On s’est permis de lui poser quelques questions et ses réponses nous ont beaucoup inspiré, on espère que vous apprécierez cet interview 🙂

1. Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?

Je m’appelle Danilo Duchesnes et je suis expert en Facebook Ads et je me suis lancé en tant que consultant il y a 3 ans quand j’avais 24 ans. A l’époque j’avais seulement travaillé 6 mois en entreprise avec un contrat type CDD / formation en entreprise. C’est comme ça que j’ai fait mes armes et j’ai appris la publicité sur Facebook et sur Google.

J’ai lancé mon activité de consultant suite à cet apprentissage et suite au fait que j’ai lancé un blog. Ce que je propose à mes clients aujourd’hui, c’est de la gestion de campagnes publicitaires Facebook. Je propose également des formations en ligne pour les consultants et les solo-preneurs qui veulent faire des campagnes de publicité sur Facebook mais qui ne peuvent pas se payer une agence ou un consultant.

Avant, quand j’étais consultant à temps plein et que je n’avais personne qui travaillait avec moi je faisais du coaching et du consulting pour aider les entrepreneurs, les community managers et les consultants à lancer des campagnes. Je les accompagnais, je leur montrais comment faire et ça, bien entendu, c’était avant que je fasse des formations en ligne

2. Quand t’es tu lancé en freelance et qu’est-ce qui t’a décidé à te lancer ?

Comme je le disais je me suis lancé il y a 3 ans, en novembre 2017 en tant qu’indépendant en complémentaire, je cherchais de l’emploi, je venais de quitter mon entreprise Ubeeqo et mon blog commençait a avoir de la visibilité, car j’avais lancé un blog entre temps et je créais beaucoup de contenu. Ce contenu commençait à être de plus en plus visible car je suis apparu sur d’autres blogs et le trafic SEO commençait à décoller.

Tout naturellement, j’ai eu des personnes, encore une fois des consultants, des petites entreprises qui m’ont contacté pour de la formation Facebook ou même pour de la gestion de campagne, mais c’était à l’époque des tout-petits budgets.

Ce qui m’a décidé à me lancer, c’est vraiment le fait qu’il y avait de plus en plus de demandes pour mes services chaque semaine. Je commençais à me dire que j’allais pouvoir me lancer en tant qu’indépendant.

Et en réalité, c’était mon souhait. Au départ, quand j’ai lancé le blog, c’était vraiment de me lancer en tant qu’indépendant plus que d’ajouter une corde à mon arc ou d’avoir plus de crédibilité lorsque je cherche un emploi. Donc ça, c’était un peu l’idée de départ. Après, plus j’avançais, plus je me disais : « Je veux devenir indépendant ».

Ce qui m’a vraiment motiver à me lancer, c’est les premières demandes que j’avais et le fait en réalité que je pouvais développer mon entreprise de chez moi, de chez mes parents, sans forcément avoir beaucoup de frais.

3. Comment fais tu pour trouver des clients ? Démarchage, recommandations, plateformes … ?

Pour mes formations, la majorité des clients viennent du blog, il y a un tout petit peu de recommandations. Je suis sur aucune plateforme, je ne suis pas sur Malt par exemple.

Je dirais qu’il y a une autre partie de mes clients, peut-être 20%, qui viennent de LinkedIn, donc du réseau. C’est peut-être des gens qui vont me recommander ou des personnes qui auront trouvé mon contenu sur LinkedIn et qui veulent en savoir plus sur mon travail. J’ai eu 3 ou 4 clients pour des campagnes Facebook qui viennent vraiment de LinkedIn.

Et enfin, il y a une méthode d’acquisition qui marche plutôt bien pour moi, c’est les partenariats stratégiques. C’est le fait de m’associer avec d’autres consultants ou d’autres agences qui proposent un service similaire aux miens ou alors un peu différents, mais finalement qui touchent la même cible. Ce sont soit des consultants qui ne peuvent pas gérer le compte et qui ne peuvent pas accompagner les clients et qui vous mettent en relation en échange d’une commission.

Dans d’autres cas, ça peut être une agence par exemple de SEO ou de SEA à qui on va demander de faire du Facebook Ads mais qui ne sait pas le faire et qui voudra donc recommander un prestataire de qualité.

Vous savez tout de ma stratégie d’acquisition. C’est beaucoup d’Inbound Marketing avec le blog, des recommandations qui viennent naturellement et également des partenariats stratégiques.

4. Quelle a été ta plus grosse « galère » en tant que freelance ? Comment t’en es-tu sortie ?

J’ai du mal à en trouver, parce qu’en réalité, j’ai rapidement généré des revenus grâce à mon activité. Après 4, 5 mois, je générais des revenus. Et comme j’étais chez mes parents et que je n’avais pas de loyer à payer, ce n’était pas tant de galère que ça. C’est juste que, oui, je ne dégageais pas un énorme revenus au début, mais ce n’est pas ça qui allait me tuer.

Au début, comme tout freelance, le plus dur est de trouver des contrats récurrents. Mais pour mon activité, ça s’est rapidement mis en place car la gestion de campagnes, est naturellement un service récurrent à partir du moment où ça se passe bien.

La « galère », ça a été après quelques mois de travail depuis chez moi. Après 7 ou 8 mois, j’ai commencé à me sentir seul. Donc, à ne plus avoir une vie sociale comme avant, comme je voulais avoir avant, parce que je rencontrais moins de gens, je passais plus de temps devant l’ordinateur et j’avais plus de mal à concilier vie professionnelle et vie perso, parce que j’étais toujours en train de travailler de chez moi et que finalement mon bureau, le bureau de ma chambre ou la maison de mes parents était devenu mon bureau. Donc du coup, un peu compliqué de dissocier les deux.

Je commençais à me sentir un peu seul chez moi et je commençais à être moins motivé à travailler, parce que je me disais : « Tu commences à gagner ta vie, tu as des clients, mais en réalité, tu ne vois jamais personne parce que tu es toujours chez toi et tu es toujours coincé sur l’ordinateur ». Donc, je te dirais que ça c’était une galère pour moi.

Et comment m’en suis-je sorti ? C’est très simple : je suis allé travailler dans un espace de coworking et c’est formidable car là-bas je rencontrais de nouvelles personnes, c’est là que j’ai pu me prendre un appartement et me faire des amis.

La solitude fut ma pire galère en tant qu’indépendant. On passe son temps au téléphone ou à envoyer des e-mails … bref, à discuter avec d’autres personnes mais tout seul chez soi, c’est loin d’être fun.

5. Quelle est ta plus grande fierté ou plus grande réussite en tant que freelance ?

Plus grande fierté, plus grande réussite, je vais t’en donner trois.

La première, c’est le fait d’avoir développé une belle notoriété et une belle visibilité en partie grâce à mon blog. Le fait de blogger toutes les semaines, au début, ça m’a permis rapidement d’être visible mais surtout d’être crédible dans un marché où il y a beaucoup de consultants qui font un peu la même chose et qui ont la même offre et qui sont parfois plus expérimentés que moi. Donc ça a été une fierté pour moi de gagner rapidement en notoriété et en visibilité grâce au blog.

Ma seconde fierté, c’est toutes les personnes que j’ai pu rencontrer grâce à mon contenu, avec qui j’ai pu nouer des relations. Certains sont devenus des amis, d’autres sont des partenaires de confiance avec qui je travaille, avec qui j’échange régulièrement, avec qui je parle de ma vie d’entrepreneur. Donc pour moi, c’est une fierté.

La troisième, c’est avoir réussi à décolérer une partie de mon temps de mes revenus grâce aux formations en ligne. Je pense que quand tu es un consultant, tu sais très bien que plus tu travailles, plus tu gagnes de revenus. Mais en réalité, si tu veux vraiment passer au stade supérieur, tu vas devoir décolérer le temps de tes revenus, donc soit en engageant des personnes, soit en automatisant les choses ou alors justement en créant de la formation qui est finalement une façon de standardiser ton offre et de la vendre à plus de personnes. Ça, c’est vraiment une fierté importante pour moi.

Et je dirais que la dernière, la fierté bonus, c’est évidemment tous les clients avec qui on travaille, tous les clients qu’on impacte et que l’on aide à se développer et à croître, pour moi, c’est toujours une fierté parce que certains sont là depuis plus de deux ans.

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One comment on “Danilo Duchesnes : « Être entrepreneur n’a jamais été un projet de vie, mais une alternative inévitable pour être maître de ma vie »

  1. Bonjour
    je viens de me lancer mais je ne suis pas sure de savoir quelle cible démarcher?? comment démarcher des clients ?
    merci pour vos conseils